ATELIERS DEVELOPPEMENT

Publié le 21/12/2021

Pour introduire cette séquence en ateliers, c’est en mode ludique que les délégations ont été invitées à renseigner, à l’aide  un test d’auto-positionnement,  leur  degré d’implication concernant la syndicalisation, la fidélisation des adhérent·e·s.... Voici les tendances qui se dégagent

66 délégations ont participé à l’atelier, représentant les différents champs fédéraux :

Développement

En matière de syndicalisation, 38,6 % des syndicats estiment avoir besoin d’un p’tit coup de boost, soit parce qu’ils s’estiment démunis (18,6%) ou pantouflards (20 %) mais nous pourrons compter sur les atouts des 71,5 % se déclarant plus aguerris (48,6 % s’estiment moteurs et 22,9% aventuriers) pour engager des dynamiques, mutualiser les bonnes pratiques et travailler en synergie. S’agissant des cibles, 51,5 % des syndicats déclarent être engagés sur la syndicalisation des jeunes, 32,8 % sur la syndicalisation des cadres, et 15,8 % sur la syndicalisation envers les les salarié·e·s des TPE. Cette implication est toutefois à moduler en fonction des critères proposés (on s’en occupe un peu, beaucoup, passionnément…), et des champs professionnels. S’agissant de la syndicalisation des cadres, on constate aussi que les syndicats du Rhône se déclarent particulièrement investis : ce n’est sans doute pas un hasard, mais le fruit d’une expérimentation conduite par l’UTI Lyon Rhône, en partenariat avec la CFDT cadres et la confédération. En effet, Lyon étant identifié comme un bassin d’emploi à fort potentiel de cadres, un projet « task force cadres » est expérimenté depuis septembre 2020 et pour une durée de deux ans pour accompagner les syndicats et leurs sections dans des projets de développement spécifiques cadres (implantation dans les entreprises et administrations, accueil des adhérent·e·s cadres, mise en visibilité des outils de la CFDT Cadres).

En matière de fidélisation, 16 % des syndicats estiment avoir des liens très étroits avec les adhérent·e·s, 30 % déclarent avoir des liens occasionnels... ce qui nous conforte dans notre choix de proposer des temps de rencontres, débats dédiés aux adhérent·e·s en proximité. De ce point de vue, les expérimentations conduites au cours de l’année dans les territoires avec les syndicats volontaires ont été un succès : afterwork à Lyon, pot d’accueil dans les territoires de l’Ain et en Savoie, rencontres spéciales adhérent·e·s salarié·e·s des TPE à Riom..En 2022, nous souhaitons généraliser ce type de rencontres, rendez-vous avec nos adhérent·e·s en les déclinant dans les lieux de proximité de l’interprofessionnel en partenariat avec les syndicats.

S’agissant des adhérent·e·s futur·e·s retraité·e·s, 36 % des syndicats déclarent être en mesure de repèrer les adhérent·e·s concerné·e·s et leur fournir une information de qualité sur les avantages de rester adhérent·e· à la CFDT une fois à la retraite. Pour aider les syndicats à se saisir de cet enjeu – du niveau régional, un peu plus de 1000 adhérent·e·s quittent la CFDT lors du passage à la retraite-, l’Union Régionale Interprofessionnelle Auvergne-Rhône-Alpes et l’Union Régionale des Retraités Auvergne-Rhône-Alpes ont développé un partenariat qui se traduit notamment par le déploiement de formations en présentiel (gratuite pour les syndicats et leurs adhérent.es) et l’organisation chaque mois d’un webinaire qui fournit un premier niveau d’information.

Ce questionnaire d’autopositionnement a également permis d’engager dans un second temps des échanges pour discuter des freins, des leviers mais aussi des propositions d’actions : les expressions et suggestions recueillies sont encore en traitement par le pôle développement et feront l’objet d’un retour aux syndicats à l’occasion de nouvelles rencontres du développement dans les territoires au premier trimestre 2022.

Merci à tous les syndicats qui ont participé activement à ces ateliers animés par les membres du Bureau Régional. Cap sur 2022 :  70 000 chiche ?