Hommage à Jacqueline Tadel

Publié le 08/04/2020

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès subit de Jacqueline Tadel, survenu le 3 avril 2020, à l’âge de 74 ans.

 

Professeur de sciences physiques à Bourg en Bresse, Jacqueline s’engagea au SGEN dont elle fut la secrétaire générale du syndicat de l’Ain lors de sa création en 1982. Elle devint ensuite membre du Bureau de l’UD de l’Ain puis intégra suite au congrès de 1985 le Conseil Régional URI RA et en 1989 l’exécutif de l’URI Rhône-Alpes dont elle fut la secrétaire générale de 1991 à 1997. Elle fut membre du Bureau national de la confédération de 1991 à 1995. Elle a exercé ces responsabilités de façon remarquable y compris dans des situations difficiles. Elle a grandement contribué aux évolutions de la CFDT Rhône-Alpes

À la fin de son mandat, elle reprit ses fonctions d’enseignante dans l’agglomération de Grenoble. Tous ceux qui l’ont connue gardent d’elle le souvenir d’un sens aigu de l’organisation et de l’engagement collectif.

Les circonstances actuelles ne permettent pas d’assister à ses obsèques. Une cérémonie sera organisée lorsque ce sera possible.

Vous pouvez adresser vos témoignages :

Jean qui lui a succédé en tant que SG de l'URI et Pierrcik Aillard, secrétaire général actuel, au nom de toute les équipes CFDT en Auvergne-Rhône-Alpes, souhaitent partager les témoignages de tristesse et de reconnaissance enovyés par les militant.e.s et responsable.s qui l'ont connue et cotoyée ci-dessous.


 

"Je partage votre tristesse. Une grande militante qui a contribué à construire notre CFDT. Hommage à elle et à son parcours ..."

Jean Kaspar                           91 Bourg en Bresse Congrès URI 1 07042020 (2)


"Beaucoup de tristesse à l’annonce du décès de Jacqueline.

Elle conciliait dans ses prises de position l’analyse pertinente d’une situation et les décisions qui devaient en découler avec clarté, calme et détermination. Une vraie dirigeante qui ne dissociait pas convictions et principes de réalité.

Jacqueline a marqué la CFDT de son empreinte."

Nicole Notat


 

"Le décès de Jacqueline Tadel est pour moi, comme pour beaucoup, un choc douloureux. 

Mes premières pensées vont à ses proches à qui j'adresse mes plus sincères condoléances.
Elles vont aussi aux responsables de La Région CFDT Auvergne Rhône Alpes, aux militant.e.s et a l'ensemble des adhérent.e.s pour leur dire que je partage avec eux ce moment émotionnel fort que les circonstances rendent encore plus difficile à vivre.
Jacqueline est devenue membre du Conseil Régional de l'URI Rhône Alpes en 1985.
Cette entrée traduisait la mise en œuvre de la politique volontariste voulue par toute la CFDT pour accroitre le rôle et la place des femmes dans les instances dirigeantes de  l'organisation.

Ses convictions fortes, son engagement sans faille à servir la CFDT la conduiront très vite à rejoindre l’équipe en charge de l’animation de l'URI Rhône-Alpes. Elle en deviendra la trésorière. Son énergie et sa grande rigueur feront le reste.
Lors du Congrès de Bourg en Bresse en mars 1991 Jacqueline sera, sans surprise, élue Secrétaire générale. Elle devenait ainsi la première femme à la tête de l'URI Rhône Alpes. Un choix marquant et fort, à l'époque, de la seconde région au sein de la confédération. Salut Jacqueline"

Robert Mounier-Vehier


"L’URI Rhône-Alpes doit beaucoup à Jacqueline.

Dans une période conflictuelle, elle a su maintenir le cap d’un syndicalisme ambitieux, car pour elle la CFDT a un rôle essentiel à jouer dans le paysage social. Elle n’était pas seule à défendre cette position, une majorité d’organisations de la Région la soutenait, et cette majorité s’est exprimée lors du Congrès de Bron en 1998. Mais Jacqueline était en première ligne, et elle a assumé son rôle avec courage, clarté, fermeté, malgré les difficultés. Elle avait une conception élevée de la responsabilité : définir collectivement, de manière transparente les objectifs à atteindre, les moyens à mettre en œuvre, et la manière d’y parvenir en équipe.

Ce qui caractérisait Jacqueline, c’est qu’elle se consacrait à fond à sa tâche lorsque les choix avaient été faits. Je pense qu’elle a énormément aimé enseigner, tout comme elle a décidé d’être totalement Secrétaire générale de l’URI.  Elle y a démontré son sens de l’organisation, sa capacité d’anticipation, mais aussi sa manière à la fois rigoureuse et compréhensive de travailler avec les autres. Elle n’a jamais étalé ses difficultés personnelles malgré les obstacles rencontrés, pour cela elle était discrète, sensible, pudique.

Elle avait le souci de la mémoire collective, la volonté de partager son expérience, et avait eu le projet d’écrire l’histoire de l’URI dans ces années mouvementées. J’espère qu’elle a eu le temps de le faire. Et j’espère que revenir sur cette histoire permettra de mieux comprendre quelle personne de valeur nous perdons aujourd’hui."

Danièle Monnet


 

"Jacqueline, c’est toi qui m’accueille à l’UD lorsque quelques membres du bureau pensent que je devrais faire l’affaire comme permanent. C’est toi qui participe au nom de la CFDT à la négociation des conditions de mon départ avec le CECOF à Ambérieu. C’est toi la trésorière qui fait mes premières paies. Mais tu m’en parleras plus tard, c’est toi aussi qui vérifie que mon arrivée n’est pas le fruit d’une quelconque intention maligne. 

Tu traverseras la vie syndicale départementale avec un engagement de tous les instants et une puissance et une rigueur de travail impressionnante. 

Tu étais prof de physique au collège du Revermont à Bourg en Bresse. Le SGEN dont tu étais la secrétaire départementale avait fait de toi une permanente à mi temps. Nous parlions souvent de tes cours qui te tenaient à coeur et de la nécessité de maintenir ces enseignements utiles à la culture scientifique et technique de la France. Tu partageais tes centres d’intérêts syndicaux entre le pro et l’interpro très complémentaires. 

Tes interventions au bureau et à la CE de l’UD étaient structurantes. Tu ne rechignais pas à monter au créneau contre des positions trop éloignées de notre stratégie. A partir de 89, on te voyait moins à Bourg puisque tu intègres l’exécutif régional. Tu finis par déménager à Grenoble pour te consacrer plus facilement à tes responsabilités et aussi te rapprocher de ta famille. Nous organisons un congrès de la Région CFDT à Bourg en 91. C’est là que tu deviens secrétaire générale. Tu m’emmènes à la CE de l’URI. 

Je garde en mémoire quelques moments clé de la vie départementale. 

En mai 88, nous proposons puis prenons une part très active à des Etats Généraux de la Bresse, une manière de tracer un autre développement que celui d’un stockage de déchets nucléaires dans le sous-sol de la Bresse. Tu te souviens de cette cinquième Glorieuse de Bresse (concours de volailles de Bresse) organisée exceptionnellement à Paris. Un des groupes qui ont fait le tour des institutions nationales a fait une halte à la CFDT, reçu par Jean Kaspar. Ton nom est cité dans le livre mémoire de cette lutte gagnée. 

Un peu plus tard, nous entreprenons des discussions avec nos amis de la FEN déboussolés par leurs luttes internes. Il faudra du temps pour dépasser les représentations historiques. La CFDT était bien déconfessionalisée et la FEN était capable de dépasser son corporatisme.  La confiance construite, nous avons alors régionalisé nos discussions. A Belley se sont rencontrés les UD CFDT et FEN « compatibles ». Le débat s’approfondit. Il atteint la Région au plus haut niveau. L’idée de rentrer à la CFDT fait son chemin à la FEN, au point qu’un amendement en ce sens est déposé au premier congrès du SE, le nouveau Syndicat des Enseignants qui donnera naissance à l’UNSA. Mais comme nous n’étions pas nombreux à avoir fait ce travail de rapprochement, cet amendement fera 15%. 

Tu auras connu ensuite un débat régional intense, très politique et pas toujours bienveillant. Dans l’Ain, le climat était beaucoup plus constructif. 

Nous ne t’oublions pas. "

Jean Paul Peulet                                                   2004 La Placette  Jacqueline et Jean-Paul 07042020 (2)


"Jacqueline a animé dès les années 80 un travail de longue haleine soutenu par quelques autres responsables construisant les évolutions de la CFDT Rhône-Alpes vers notre syndicalisme d'aujourd'hui. 

Cela a été un chemin difficile particulièrement après 95 face à une opposition solide et dans un contexte confédéral conflictuel. Jacqueline a alors été le rocher garantissant l'essentiel pendant que se préparait la clarification décisive gagnée de justesse au congrès de Bron confirmée largement au congrès suivant dans une situation stabilisée et apaisée. 

À Jacqueline si porteuse d 'excellence dans toutes ses responsabilités et aux convictions si contributives à l'histoire de la C.F.D.T Rhône Alpes. "

Jean Vanoye                                                                98 Villefontaine départ J. Vanoye1 07042020 (2)


"Bien triste nouvelle.

Je crois que la dernière fois que j'ai discuté avec Jacqueline c'était à l'occasion d'un colloque au Palais de Justice (l'ancien) dont le sujet était "L'école d'Uriage" pas celle de la milice mais celle du bouillonnement de la pensée. L'école qui a vu passé des Emmanuel Mounier, Beuve-Méry, et tant d'autres intellectuels mais aussi des syndicalistes de la CFTC.

Jacqueline était en compagnie de sa grande amie Hélène Goux. Nous avions échangé tous les trois sur cette période qui a marqué de son empreinte la réflexion humaniste et laïque de la CFTC devenue CFDT en 1964.

Bien évidemment nos souvenirs communs tant au niveau régional que national de la CFDT. Jacqueline a été une responsable déterminante dans le dénouement de la crise de succession de Jean Kaspar et qui a permis l'arrivée de Nicole Notat à la tête de la confédération. Les responsables de l'UD de l'Isère, dont j'étais, étaient en phase avec Jacqueline, membre du bureau national, secrétaire de la cfdt Rhône-Alpes.

Exigeante et pédago comme une prof, sa tâche n'a pas été facile dans le déroulement de ses deux mandats, en particulier dans le deuxième avec une "cohabitation" au sein même de l'exécutif régional entre une ligne radicale et l'autre très proche, constitutive de la doxa confédérale.

La CFDT doit beaucoup à la rigueur intellectuelle de Jacqueline, à son sens de l'organisation. Sa proximité avec Jean Vanoye, qui lui a succédé à la tête de la région, a consolidé cet ancrage plus fort de Rhône-Alpes au sein de la confédération par une vision plus affirmée de la prise en compte des territoires, de la nécessité de croiser encore plus les compétences issues des professions et des territoires. Elle est restée discrète et attentive sans jamais intervenir dans les choix de ses successeurs. A l'écoute si on l'interrogeait notamment à propos de l'histoire de la CFDT régionale. Jacqueline a repris son boulot d'enseignante. Respect.

Je ne peux que témoigner de ce passé, syndical commun. Je peux vous dire aussi comme elle partageait peu, de temps en temps, sa préoccupation de la santé de sa maman. Et des études de ses neveux... la prof bien sûr. Prenez soin de vous et des vôtres. C'est triste mais quels souvenirs d'un battante."

Michel Pignon


"C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris le décès de Jacqueline ce samedi. Alors, les images reviennent et je souhaite vous partager ce que je retiens.

Je garde le souvenir d'une femme solide, qui a "tenu" l'union régionale pour défendre les valeurs de la CFDT, dans une période difficile pour l'organisation.

Je garde l'image d'une femme qui a travaillé pour préparer la CFDT que nous vivons aujourd'hui. Avec son équipe, je pense à Danièle Monet et Jean Paul Folco, elle a développé les formations politiques, identitaires pour les futur-e-s militant-e-s amené-e-s à prendre des responsabilités.

Je suis issue de cette politique développée par Jacqueline. Elle a été la première femme secrétaire générale de l'Union régionale Rhône-Alpes, j'ai été la seconde. Lors de mon élection, elle m'a apporté son soutien, dans la discrétion nécessaire pour me permettre d'assurer ma responsabilité. Elle s'est proposée pour ordonner les archives de l'URI, elles sont aujourd'hui toujours organisées à partir de son travail de fourmi.

Je sais que Jacqueline a été une femme précieuse pour la CFDT ! Elle a su tenir contre vents et marées. La CFDT régionale lui doit beaucoup pour ce temps d'apaisement que nous connaissons aujourd'hui, un temps si propice au travail attendu par les salariés.

Jacqueline, dans son engagement syndical a toujours eu cette boussole : construire la CFDT de demain, elle a eu raison.

Avec toute mon estime, je lui souhaite de reposer en paix."

Elisabeth Le Gac


"Jacqueline Tadel a été ma voisine au Bureau national durant les premières années 90, et nous partagions beaucoup de points de vue sur les points qui venaient en débat. J’ai toujours apprécié ses analyses rigoureuses et son attachement à la CFDT. 

Aussi, je partage complètement votre tristesse."

Marie Odile Paulet


 

"Bien triste nouvelle en effet. Elle aura été la secrétaire générale de la stabilisation politique de la région, combat qu'elle a porté à bout de bras avec quelques autres. Puissent les militants actuels mesurer combien ils lui doivent !

Toutes mes condoléances à ses proches".

 

Marc Dupont


"C’est une grande surprise et beaucoup de peine qui m’ont envahi quand Hélène Goux m’a appris le décès de Jacqueline samedi dernier.

Je connais Jacqueline depuis près de 40 ans, je pense depuis qu’elle a été élue au conseil fédéral du SGEN, ce devait être en 1983. Nous avons beaucoup échangé pendant toute la période où elle a été secrétaire régionale puis secrétaire générale de la CFDT Rhône-Alpes et que j’étais moi-même en responsabilité au SGEN puis à l’union des fonctions publiques. Des échanges informels souvent avec Hélène chez laquelle elle dormait souvent quand elle venait à Paris. Des échanges plus structurés aussi sur les problèmes compliqués qu’il fallait gérer dans l’organisation à l’époque. J’ai toujours été impressionné par l’énergie, le sens de l’organisation, la détermination et l’efficacité de Jacqueline. Il nous est aussi arrivé de faire un bout de randonnée ensemble et je garde un souvenir heureux des vacances que nous avons passées en Tchécoslovaquie et en Hongrie au cours de l’été 1990, juste après la chute du Mur.

Nos contacts se sont espacés quand elle a repris son activité de prof mais je la revoyais toujours avec plaisir pour des échanges nourris et utiles. Je crois que la dernière fois fut fin 2016 quand je suis venu à Grenoble pour le congrès de la fédération CFDT Banques-assurances.

La CFDT doit beaucoup à Jacqueline et je regrette que les conditions présentes ne permettent pas de lui rendre un hommage plus appuyé.

Je vous adresse, à vous et toute la famille de Jacqueline, mes très sincères condoléances et l’expression de ma solidarité dans ce dur moment."

Philippe Antoine


 

"Le décès subit de Jacqueline m'attriste profondément.

Grâce à elle, SG de l'URI Rhône-Alpes, j'ai été soutenue dans ma responsabilité des SGEN de l'Académie de Lyon dès 1994. Avec elle et Jean Vanoye, j'ai découvert l'action interpro régionale sur la formation professionnelle et participé au Conseil de l'URI. Jacqueline a tenu la barre avec fermeté dans un moment de conflits internes dans la région. Membre du Bureau National, elle a permis la mise en oeuvre des orientations et valeurs de l'organisation en évolution.

Ayant repris son métier de prof de physique, elle l'exerçait avec un grand souci de la compréhension et de la réussite de ses élèves. A la retraite, elle assurait des heures de soutien scolaire à des élèves en difficulté et travaillait beaucoup pour eux.

C'est à une amie fidèle que je dis au revoir et j'exprime toute ma sympathie à sa famille."

Christiane Kowalski


"J’apprends avec tristesse le décès de Jacqueline, une grande militante CFDT. J’ai bien connu et apprécié Jacqueline dans l’exercice de ses nombreuses et importantes responsabilités syndicales dans le cadre de ses mandats à l’URI et au Bureau National Confederal. Elle portait avec conviction la dimension interprofessionnelle du syndicalisme CFDT et le sens de l’intérêt général.

Je garderai de bons souvenirs. Avec toute mon amitié."

Michel Jalmain


"Pendant de nombreuses années, nous avons milité ensemble au SGEN 01. Je me souviens particulièrement d’un Congrès, à Grenoble. Je me souviens, surtout, d’une militante passionnée et discrète. Je pense à tous les moments passés dans notre bureau de l’ancienne Maison des Syndicats."

Odile (et Daniel) Klein Guichard


"Jacqueline a vécu sa responsabilité régionale et nationale de la CFDT dans une période très dense avec des problèmes sociaux dans de nombreuses entreprises liés notamment à l’emploi, des évènements comme ceux de la sécurité sociale en 1995 mais aussi l’action autour de la RTT.

Je garde le souvenir d’une responsable régionale, dans une période difficile pour notre union régionale, qui a assumé complètement ses responsabilités et ses convictions. Nous avions reparlé de cette période avec Jacqueline lorsqu’elle venait à l’URI pour nous aider à organiser les archives et son propos était très éclairant !

Il y aurait beaucoup de points à préciser pour évoquer l’action de jacqueline mais je voudrais simplement citer le rassemblement interrégional à Saint_Etienne le 30 septembre 1992 dans le cadre des rassemblements organisés par la confédération dans lequel elle s’était beaucoup investie mais également tous les évènements régionaux développés largement par l’URI dans cette période.

Je suis persuadé que l’action de Jacqueline a permis à l’URI de ne pas dévier de ses fondamentaux mais aussi de consolider son action face au développement des régions et ainsi de préparer l’avenir."

Jean-Pierre Laurenson


"J’ai travaillé avec Jacqueline quand elle était SG Rhône-Alpes dans une période bien compliquée. Elle a fortement contribué à sortir la Région de « Tous ensemble ».

A la retraite, elle a fait un travail d’archivage important à la Région."

Luc Thoral   


"Je me souviens d’une réflexion de Jacqueline Tadel, après une réunion à Villefontaine, me disant, je dois être l’une des personnes qui connaît le mieux les salles de réunion de Rhône-Alpes, car pour Jacqueline, ce qui importait c’était la proximité et le débat."

Dominique Laloy


 

 

Disponibilité, gentillesse, toujours à l’écoute. Une grande humanité. Une militante exemplaire, qui a effectué un travail fondateur. Une grande militante. Nous avons appris beaucoup de cette femme. Son histoire est aussi notre histoire… nous ont écrit sur Facebook Michel Boisson, Michèle Patural, Jacques Faubert, Gerard Janvier, Marc Lecaux, Josette Dizet, Jipé Janaudy, et beaucoup d’autres sur les réseaux sociaux...