Parc industriel de la plaine de l’Ain, vers un nouveau lieu de dialogue ?

Publié le 17/09/2014

Retour en arrière sur le parc industriel de la plaine de l'Ain, sur son actualité et son développement.

Petit retour en arrière :

Implanté depuis plus de 30 ans sur 300 hectares de la plaine de l’Ain à proximité de la centrale du Bugey (ST Vulbas), le PIPA regroupe actuellement près de 140 entreprises de toutes tailles où travaillent environ 5400 personnes, principalement dans les secteurs de l’industrie et de la logistique. Le parc accueille également une pépinière d’entreprise, un syndicat mixte et un groupement d’employeurs.
Un seul point noir depuis des années : Aucune structure de concertation intégrant les organisations syndicales malgré les demandes répétées des OS.

Une actualité préoccupante :

Après plusieurs années de développement, le PIPA connait depuis deux années consécutives un ralentissement dans ses nouvelles implantations.

De nombreuses problématiques de recrutement et de développement se posent régulièrement dans les entreprises présentes liées à des difficultés de formation, de mobilités, de logement à proximité.

Un fort turn-over est constaté par nos équipes qui soulèvent un réel manque de dialogue et de concertation ainsi que des conditions de travail difficiles sur plusieurs entreprises du parc. L’attractivité de ce territoire est en chute malgré un investissement fort de la communauté de commune, les jeunes préférant se tourner vers d’autres lieux d’emploi.

Un nouvel espoir dans la concertation :

Après plusieurs tentatives lors de commissions départementales, rencontres locales et contacts avec divers acteurs locaux, une deuxième réunion à eu lieu à notre demande Mardi 16 septembre 2014, pilotée par la sous préfète et la conseillère régionale également animatrice du comité territorial emploi Formation.

Etaient présents : La CFDT (Rémy Lasnet pour l’UD et Alain Jouan pour l’UL d’Ambérieu), la CGT, FO, la CFTC, le Medef, la CGPME, le PIPA, le syndicat mixte de la plaine de l’Ain, le Groupement d’employeur.

 La CFDT a réaffirmé son souhait de voir se créer une structure de dialogue et de construction intégrant tous les partenaires ou représentants du secteur et visant à redonner à ce parc son attractivité et son accessibilité, tant pour de futurs investisseurs que pour les salariés.

 Devant une volonté collective de travailler ensemble, la sous préfète de Belley s’est engagée à monter cette structure rapidement et à réunir tous les acteurs concernés avant la fin de l’année…

La CFDT à vos cotés…