1ER MAI 2020: L’HUMAIN AU CŒUR DE LA SOCIETE
A l’approche du 1er mai, il est primordial pour l’Union Territoriale Interprofessionnelle CFDT Loire/Haute Loire de réaffirmer son engagement au plus près des travailleurs des secteurs privés et publics, et encore plus pendant cette période de crise sanitaire internationale.
En raison du confinement lié à l’épidémie de Covid-19, le 1er mai de cette année revêtira un caractère exceptionnel. L’impossibilité de nous rassembler physiquement ne doit pourtant pas être un frein à la mobilisation des travailleurs.
En premier lieu, il convient de saluer l’engagement humain, de tous les travailleurs qui sont maintenant mobilisés depuis plus de 2 mois pour assurer les besoins de première nécessité de la population, en insistant particulièrement sur les secteurs agro-alimentaire, l’ensemble des métiers de la chaine de logistique dont le transport, les métiers de la branche médico-sociale ainsi que tous les acteurs du secteur public, sans oublier les salariés de l’industrie. Un engagement sans faille, souvent au détriment de la sécurité individuelle et collective. Il est donc urgent que tous les travailleurs
bénéficient du matériel sanitaire pour garantir la sécurité de chacun et agir efficacement contre le virus, ou en dernier recours pouvoir exercer son droit de retrait.
Notre engagement se poursuit et se traduit par des actions concrètes en direction des travailleurs comme la mise en place d’un numéro de téléphone 09 70 408 608 et un mail contact juridique@uti4243cfdt.fr, l’augmentation des permanences juridiques, l’accompagnement des sections syndicales, des actions juridiques pour faire valoir les droits des travailleurs. La situation actuelle démontre encore plus la nécessité de la représentation des salariés, et de l’action syndicale dans les entreprises et les institutions publiques. Une de nos préoccupations est de construire un dialogue
social territorial, incluant les acteurs de la société civile, le monde associatif, les pouvoirs publics, et les organisations patronales, car nous sommes favorables à une reprise d’activité si elle est progressive et négociée dans chaque structure et territoire. Il doit se tenir des discussions pour garantir la sécurité de chacun, et si ce n’est pas possible la reprise doit être reportée le temps d’organiser les adaptations nécessaires.
Ce 1er mai sera l’occasion pour notre organisation de tracer les perspectives et d’ancrer nos revendications de sortie de crise, qui s’appuieront sur les résultats d’une enquête menée auprès d’un panel de travailleurs, ainsi que mobiliser nos réseaux de militants et adhérents pour une journée intitulée :
