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La vie après l'URI: le témoignage de Sylvie Excoffier

Publié le 20/07/2023

Secrétaire générale adjointe pendant ans, en charge de nombreux dossiers comme la formation syndicale ou le développement, Sylvie Excoffier poursuit aujourd'hui un engagement et un parcours syndical à Paris, au sein de la confédération. Elle partage avec nous ses impressions sur ces quelques années passées en région et sur sa prise de fonction au 4 boulevard de la Villette.

Trait d'Union : tu as quitté l’URI pour intégrer la Confédération en janvier 2023. Que deviens-tu ?

Sylvie Excoffier : Je me sens semi-parisienne, au sens où je suis parisienne la semaine et annecienne le week-end, le tout ponctué de nombreux déplacements en région notamment en Occitanie puisque je suis correspondante DOF (Service Développement Organisation Formation) pour cette URI ainsi que pour la Fédération des services. Je pensais disposer de temps pour participer à divers événements culturels sur Paris mais à ce stade je n’ai pas encore réussi à m’organiser pour cela.

J’ai été très bien accueilli à la confédération et au service DOF. Par exemple pendant une journée j’ai pu rencontrer tous les services de la confédération ainsi que Laurent (Berger, SG à l'époque) et les secrétaires nationaux lors de ma prise de fonction.

C’est vrai que la première semaine j’ai presque ressenti une impression de vide car mon téléphone sonnait moins souvent. Mais cela était lié à la séquence de prise de fonction. D'autant que la mobilisation retraite m’a donné tout de suite l’occasion de participer à un temps fort pour la CFDT. En effet tout le secrétariat confédéral était informé régulièrement de la stratégie confédérale lors des réunions de coordination et je me suis trouvée en première ligne lors des manifestations puisque j’ai participé au service d’ordre à 13 reprises dont quelques fois au carré de tête, équipée comme il se doit par un casque et des lunettes de piscine pour tenir lors des séquences de tension.

Dans mon rôle à la confédération (le pilotage du plan de développement confédéral), j’ai l’impression d’être plus en fonction d’appui, de conseil, d’impulsion ce qui est assez différent de mon rôle de Secrétaire Générale Adjointe de l’URI. Cette expérience comme les précédentes fonctions exercées lors de mon parcours militant constitue un réel point d’appui lorsqu’il s’agit de réfléchir à des dispositifs et outils adaptés aux besoins des équipes et des organisations.

 

TU : Tu interviens donc essentiellement sur le développement et la syndicalisation, quelles sont les sujets du moment sur cette thématique ?

SE : Nous sommes dans la mise en œuvre de la résolution du congrès de Lyon qui prévoie que chaque syndicat doit fixer ses propres objectifs sur la mandature intégrant une priorité sur les jeunes. Pour mettre en valeur les initiatives,  les pratiques de terrain et les résultats obtenus nous relançons chaque année un cycle de challenge développement. Ca me rappelle les "70 000 Chiche !", mis en place en région Auvergne-Rhône-Alpes en 2019-2020 et le congrès de Bourgpendant lequel nous avions distingué les équipes de notre région.

J’ai également en charge l’animation du réseau des responsables de développement des structures fédératives (FD, URI, Unions…) et au niveau de la confédération je travaille en lien très étroit avec les porteurs des dossiers jeunes, services aux adhérents, formation…

Aujourd'hui, 6 mois après ma prise de fonction je pense avoir pris mes marques. Et concours de circonstances rigolo, j’ai été élue Secrétaire Générale Adjointe de l’URI quelques mois après le départ de Luc Thoral, et bien j’ai également tuilé avec lui lors de ma prise de fonction confédérale puisqu’il était lui aussi en charge du développement syndicalisation avant qu'il ne fasse valoir ses droits à la retraite. Je profite de cette interview pour lui souhaiter un belle retraite !

 

TU : As-tu un dernier message à nous faire passer ?

SE : Il y a tout un tas de chose à faire à la CFDT en tant que militante et j’ai trouvé beaucoup de richesse et d’intérêts à m’impliquer à l'échelle du syndicat d'abord, à l’OPR puis à la fédération ensuite, à l’URI et maintenant à la Conf. Que ce soit ponctuellement ou pour des missions plus durables il ne faut pas hésiter à s’engager car le syndicalisme CFDT permet de développer de nombreuses compétences et l’expérience syndicale de chacun·ne peut être utile à tous.

Je connais toute l’énergie des militant·es d’Auvergne-Rhône-Alpes et la qualité des projets qu’ils portent je compte donc sur vous pour le coup de "Boost" 2023 et les suivants ! Mon bureau à la conf est grand ouvert ; n’hésitez pas à me faire un coucou si vous passez par là, j’ai de grandes variétés de café et thé à vous faire découvrir !